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1.3   Exemple 1. Représentation du calcul propositionnel

Nous sommes habitués à représenter les valeurs de vérité vrai et faux par 1 et 0 (si nous représentons les connecteurs comme des opérations arithmétiques dans l'algèbre booléenne), comme nil et t en lisp, comme 0 et n'importe quelle autre valeur retournée par une fonction en C.
En l-calcul pur nous pouvons les représenter par des l-termes. Une représentation possible est la suivante : On comprendra la grande habileté de ce choix en construisant un terme qui représente l'opérateur conditionnel. Nous pouvons le concevoir comme une fonction qui prend comme arguments une condition c et deux expressions e1 et e2. Cette fonction doit retourner e1 , si c évalue à T, e2 si c évalue à F, ce qui conduit à la définition suivante:

Essayons. Soient E1 et E2 deux l -termes quelconques.
(((l c e1 e2 . ((c   e1)   e2 ) T ) E1 ) E2)
  ® ((T E1) E2)
  = ((l xy.x   E1) E2)
  ® ( l y.E1 )E2
  ® E1

Naturellement on peut, pour se faciliter la vie, se définir des abbréviations comme la suivante: Exercice : définir les autres connecteurs au moyen de l-termes et démontrer les lois de De Morgan.


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