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Introduction

La conception et la programmation modulaire permettent le découpage d'une application en unités logicielles et, autant qu'il est possible, le développement séparé de ces unités. Un module est compilable séparément des autres unités constituant l'application. En conséquence, le développeur d'une application utilisant les ressources d'un module n'est pas obligé de disposer des sources du module, seul le code objet lui suffit pour obtenir l'exécutable final de son application. Cependant, il doit connaître, pour construire le source de sa propre application, quels sont les identificateurs (types, fonctions, exceptions, voire modules) fournis par le module. Pour ce faire, un module possède une interface qui décrit les types et les valeurs qu'il fournit.

L'explicitation d'une interface permet de rendre son utilisation indépendante de son implantation. L'utilisateur d'un module ne connaît que les noms des fonctions fournies sans avoir accès à leur implantation. Ainsi, s'il ne change rien à l'ensemble de noms connus, l'administrateur d'un module peut changer du tout au tout son implantation sans que ses utilisateurs aient à s'en apercevoir. Ce qui est un avantage pour la maintenance des applications. L'interface permet, à l'instar de déclarations locales, de masquer certains éléments d'implantation que le concepteur du module ne souhaite pas publier. La principale application de ce mécanisme est la réalisation de types de données abstraits.

Enfin, les mécanismes de modules évolués (et celui d'Objective CAML en fait partie) permettent la définition de modules paramétrés ou génériques. Ce sont des modules prenant d'autres modules en paramètres ce qui accroît les possibilités de réutilisation de code.


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